Code de la relation D/s et contrat.
- Chloé Caramelle
- 4 mai 2019
- 15 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 juin 2019
Selon une étude australienne le pourcentage de pratiquants dans le bdsm oscille probablement entre 2 et 62 % de la population. (étude 2008 et 2015)
Cette estimation tient compte que 1.3% des femmes et 2.2% des hommes ont reconnu pratiquer des relations BDSM dans les 12 derniers mois sur un ensemble de 1500 personnes.
Et que dans le domaine du fantasme bdsm 64.6 % de femmes et 53.3% des hommes ont reconnu avoir le fantasme de vouloir être dominés sexuellement et que 46.7 % des femmes et 59.6 % des hommes reconnaissent avoir le fantasme de vouloir dominer sexuellement une personne.
Cette étude permet de faire le constat que très clairement peu de personnes basculent du fantasmes bdsm à sa mise en application.
Lors de la premiére prise il est important de se faire une vision d'ensemble des désirs et plaisirs de son futur partenaire, il est donc préférable de se munir d'un check-list des pratiques en remplissant chaque ligne de maniérer à classifier les différents point de 1à 5 et pouvoir juger de la redondance de certain acte moins apprécier.
Une fois ce premier exercice fait, il était important de bien s'accorder sur les points de discorde mis en Lumière en remplissant la grille. Chacun doit faire des concession pour que la sexualité commune soit au top.
Lettre de demande
La/Le soumis(e), doit à présent faire une demande écrite à son/sa Dominant(e) afin de garder une trace de sa démarche.
Exemple:
" Cher(e) Maître(sse)
Si votre haute Autorité veut bien se donner la peine de lire les quelques lignes qui j'espère attireront toute votre attention...!!
Je sais que de nombreux candidats se bousculent au portillon ???mais je garde espoir...
Je garde espoir ...;d'être un jour à vos pieds , pour confirmer Votre position naturellement supérieure
Je garde espoir ... d'être un jour la petite chose que Vous éduquerez pour satisfaire Vos envies & plaisir
Je garde espoir ... d"être un jour une petite once de fierté supplémentaire au fond de Vous
Je garde espoir ... d'être un jour séduit par vos subtils Maux
Je garde espoir ... d'être enivré par vos mots
Je garde espoir ... d'être l'élu ..... attitré pour ce forum.....
Que cette espérance qui ne pourra se concrétiser que par un signe de votre part se transforme en assiduité, motivation , fiabilité, Obéissance, Soumission , appartenance, complicité......et partage.
telle est ma quête auprès de Vous....si votre décision devait m'être favorable.......
c'est en position d'offrande que Votre réponse me parviendra...
Bien docilement et respectueusement
un prétendant parmi ...tant d'autre... "
Si le/ la Dominant(e) est satisfait des mots de sa nouvelle lope alors il conclurons ensemble un contrat de soumission daté et signé et mettrons en place un Safe words, différent de stop, pour ma part nous avions choisi le mot "épinard".
Exemple de contrat:
"Le soussigné … agissant librement et à cœur ouvert, demande à … qu’Elle accepte la soumission de ma volonté à la Sienne et qu’Elle me prenne sous Sa protection et sous Sa gouverne, afin que nous puissions croître en amour, confiance et respect mutuel. La satisfaction de Ses besoins, désirs et caprices sont compatibles avec mon désir en tant que soumis de Lui être agréable. A cette fin, je Lui offre l’usage de mon temps, de mes talents et capacités. De plus, je demande avec une humilité sincère que, en tant que ma Maîtresse, Elle accepte la garde de mon corps pour l’accomplissement et l’embellissement de nos besoins sexuels, spirituels, émotionnels et intellectuels. Pour y parvenir, il Lui est donné toute latitude pour l’utilisation de mon corps quel que soit le moment et le lieu, en présence de quiconque, pour Son usage personnel ou pour en faire don, comme bon Lui semblera. De mon plein gré et mû par mon désir d’exprimer mon amour et ma dévotion envers la Femme que j’aime et que j’adore, je m’offre en esclavage à ma Maîtresse pour la période commençant le … et se terminant le … . Me considérant comme l’esclave à plein temps de maMaîtresse durant la période ci-dessus mentionnée , je me consacrerai entièrement et totalement à satisfaire Son plaisir et Ses désirs sans hésitation ni considération pour moi-même ou pour d’autres. Je demande qu’Elle me guide dans tout comportement sexuel,sensuel ou lié à une scène, avec ou sans Elle, de façon à ce que cela aide à mon épanouissement en tant que personne. Je demande à … , en tant que ma Maîtresse, qu’Elle utilise le pouvoir dont Elle est investie par Son rôle pour me modeler et me façonner ; pour m’assister à accroître ma force, mon caractère, ma confiance et tout mon être, et qu’Elle continue à m’aider à développer mes compétences artistiques et intellectuelles.
En retour j’accepte :
D’obéir à Ses ordres au mieux de mes possibilités.De m’efforcer à surmonter mes sentiments de culpabilité ou de honte ainsi que toutes mes inhibitions qui interfèrent avec mes capacités à La servir et qui limitent mon épanouissement en tant que Son soumis.D’entretenir une communication honnête et ouverte.De lui vouer une totale fidélité tant morale que physique et surtout sexuelle.De révéler mes pensées, mes sentiments et désirs sans hésitation et sans gêne.De L’informer de mes souhaits et de mes besoins perceptibles, reconnaissant qu’Elle est seul juge pour déterminer si et comment ils seront satisfaits.De m’efforcer à entretenir une image de moi-même positive et à atteindre des objectifs et espérances réalistes.De travailler avec Elle pour devenir une personne heureuse et accomplie.De combattre les aspects négatifs de mon ego ainsi que mes inquiétudes qui pourraient nuire à la réalisation de ces objectifs.
Règles générales
L’esclave accepte d’obéir à sa Maîtresse à tous égards. son esprit, son corps, son cœur et son temps Lui appartiennent. L’esclave accepte la responsabilité d’utiliser son mot de code si nécessaire, et se fie implicitement à sa Maîtresse pour qu’Elle en respecte l’emploi. Si une situation se présente dans laquelle l’esclave doit utiliser son mot de code ou un geste convenu, sa Maîtresse évaluera la situation et déterminera la conduite appropriée.L’esclave maintiendra son corps disponible pour sa Maîtresse à tous moments.L’esclave manifestera son acceptation de sa disponibilité à servir en tout temps au foyer et à d’autres temps et lieuxspécifiés par sa Maîtresse.L’esclave reconnaît que sa Maîtresse peut utiliser son corps ou son esprit de quelque manière que ce soit en conformité avec des paramètres de sécurités. Elle peut le punir sans raison si ce n’est Son propre plaisir.L’esclave jouit du droit de pleurer, de hurler, de supplier mais accepte le fait que ces manifestations sincères n’affecteront pas son traitement. De plus, il accepte que sa Maîtresse, si Elle se fatigue du bruit qu’il fait, le bâillonne ou prenne d’autres mesures pour le réduire au silence.L’esclave répondra honnêtement et directement à toute question qui lui sera posée et informera spontanément sa Maîtresse de toute émotion ou sentiment qu’Elle est en droit de connaître. Quoique sa Maîtresse attende de Son esclave qu’il Lui communique honnêtement et sincèrement tout ce qui peut le préoccuper, il ne devra pas interpréter cela comme une permission de se lamenter ou de se plaindre. il formulera ses soucis d’une manière polie et respectueuse et acceptera avec élégance le jugement de sa Maîtresse à ce sujet sans la moindre plainte.L’esclave parlera toujours de sa Maîtresse avec amour et respect. il s’adressera à Elle en tout temps en disant « Maîtresse » ou « Madame ».La Maîtresse a le loisir d’offrir à Son esclave des périodes de liberté pendant lesquelles il peut s’exprimer en Sa présence ouvertement et librement. Ces périodes de liberté, ne seront sanctionnées d’aucune punition. Il est cependant convenu que l’esclave continuera à s’adresser à sa Maîtresse avec amour et respect en tout temps et que tout manquement à cette règle sera puni ultérieurement.L’esclave accepte qu’une sévère punition soit fixée pour toute infraction à l’esprit ou à la lettre de ce contrat et il supportera la correction avec reconnaissance.La forme et la durée de la punition seront fixées selon le bon plaisir de la Maîtresse et Celle-ci informera clairement Son esclave quand il subit une punition.La Maîtresse sera particulièrement attentive à ne pas causer de dommages physiques qui nécessiteraient l’intervention d’une tierce personne.La Maîtresse et l’esclave admettent que chacun dans des cas extrêmes peut demander une période de liberté. Cette période de liberté durera jusqu’à ce que les deux parties conviennent que le ou les problèmes sont résolus.Il est permis à l’esclave de s’engager dans des activités non expressément interdites par le contrat ou par décision ultérieure de la Maîtresse. Sauf indication contraire dans ce contrat, tous droits et privilèges appartiennent à la Maîtresse et Elle peut les exercer comme bon Lui semble.
Règles de conduite en privé
Les jours où sa Maîtresse est à Son travail, l’esclave La saluera, portera Son collier, des entraves aux poignets et un chemisier appartenant à sa Maîtresse. il ne portera pas de sous-vêtements en sa présence sauf avec Sa permission.Les jours où la Maîtresse est à la maison, l’esclave portera ce qui est jugé adéquat par sa Maîtresse. Quand il se trouvera dans la même pièce que sa Maîtresse, l’esclave Lui demandera la permission avant de quitter la pièce en expliquant pourquoi et où il se rend. Pendant les repas, l’esclave servira sa Maîtresse et s’assoira à Ses pieds pendant qu’Elle mange.La nourriture de l’esclave sera fournie par la Maîtresse à Sa discrétion.Quand il s’adressera à sa Maîtresse, ou quand Celle-ci lui parlera, l’esclave adoptera un comportement attentif et vigilant et regardera sa Maîtresse dans les yeux sauf en cas d’instructions contraires.
Règles de conduite en public
En tout temps l’esclave se conduira d’une façon telle à ne pas attirer l’attention sur sa Maîtresse et sur lui-même. il s’adressera à sa Maîtresse en l’appelant par Son nom seulement si l’usage de « Maîtresse » est non approprié.L’esclave se conduira d’une manière déférente envers sa Maîtresse en public.L’esclave pourra se vêtir mais devra obtenir l’approbation de sa Maîtresse pour tout vêtement qu‘il souhaite porter en public.Sauf stipulation contraire, l’esclave ne portera pas de sous-vêtements.
Règles de conduite au travail
Aucun article du présent contrat n’a pour dessein de nuire à la carrière professionnelle de l’esclave.La Maîtresse souhaite que Son esclave travaille durement et honnêtement et qu’il se conduise d’une manière à leur apporter à tous deux respect et honneur.Durant ses périodes de travail, il est permis à l’esclave d’organiser ses rendez-vous, de s’habiller d’une manière convenable pour son travail et de quitter la maison si nécessaire.Pendant ses périodes de travail, l’esclave peut répondre au téléphone et discuter affaires sans la permission explicite de sa Maîtresse.
Consentement
Ma soumission est faite en connaissance que rien ne mesera demandé qui pourrait m’avilir en tant que personne et que cela ne réduira en rien mes responsabilités à utiliser au mieux mes potentialités. Face à mes obligations professionnelles et familiales, rien ne sera exigé de moi qui puisse de quelle que manière que ce soit nuire à ma relation ou causer du tort à mes enfants, ni limiter mes devoirs de père.
Ceci étant, moi, … demande instamment, avec lucidité et en en réalisant la pleine signification, tant explicite qu’implicite, que cette offre soit comprise dans l’esprit de confiance, d’attention, d’estime et de dévotion dans laquelle elle est donnée.
Si l’un de nous devait se rendre compte que ses aspirations ne sont pas rencontrées par ce contrat ou trouve celui-ci trop contraignant ou qu’Elle/il souhaite pour toute autre raison annuler le présent contrat, chacun peut le faire en le notifiant verbalement à l’autre en concordance avec la nature consensuelle de cet accord. nous comprenons l’un et l’autre qu’une annulation signifie une cessation du contrôle défini et impliqué dans le cadre de ce contrat et non une terminaison de notre relation en tant qu’amis et amants. En cas d’annulation, chacun accepte d’expliquer à l’autre ses raisons et d’évaluer ensemble nos besoins et notre situation d’une manière ouverte et affectueuse.
Cet accord servira de base pour une extension de notre relation, dédiée, sur l’esprit d’une domination et soumission consensuelle avec l’intention de poursuive notre prise de conscience et notre exploration, à promouvoir la santé, le bonheur et l’amélioration dans nos vies.
Acceptations
Par ma signature ci-dessous, je m’oblige à accepter et à obéir à toutes les règles édictées ci-dessus ainsi qu’à toutes autres que ma Maîtresse choisira d’ajouter à une date ultérieure. je confie mon corps et mon âme, avec reconnaissance, à ma Maîtresse, pour Son plaisir et Son usage pour la durée de la période par ailleurs mentionnée.
J’offre mon consentement à ma soumission à … sous les termes décrits ci-dessus en ce … jour du mois de … de l’année ….
Signature du soumis
J’accepte le désir de Mon soumis de me servir totalement et Je me charge de la responsabilité de son bien-être, de son dressage et de le discipliner afin de servir encore plus parfaitement Ma volonté. J’offre Mon acceptation à la soumission de … sous les termes décrits ci-dessus en ce … jour de mois de … de l’année … .
Signature de la Maîtresse"
L'aporie des règles Bdsm. source Bsm.fr
Certains Doms, dans notre univers du BDSM, se réclament des règles, protocoles, rituels, commandements et codes du BDSM (les 12 règles, le vouvoiement, la majuscule du Dom vs la minuscule de la soumise, le regard baissé de la soumise, etc.). On peut lire par exemple, au hasard des blogs de "Maîtres" ou du fil de mur gé ici :
- "A partir du moment ou une soumise doit appeler son partenaire non par son prénom mais Monsieur, Maître ou tout autre formulation équivalente elle rentre dans le monde des règles. Les règles sont le support matériel de la discipline a laquelle la soumise se plie, c’est par son obéissance a ces règles qu’elle exprime sa soumission."
- "Sans règles la relation BDSM n’est plus qu’une relation SM qui ne s’avoue pas."
- "Les règles ont aussi une fonction « éducative », c’est par le respect de celles-ci que la soumise développe chaque jour son aptitude a l’obéissance et qu’elle progresse ainsi dans la voie qu’elle a choisi."
- "Les règles, c'est fait pour être respecté"
Bref, je ne vous fais pas un dessin, tout cela est bien connu de tous...
Il y a cependant à mes yeux deux paradoxes à se vouloir dominant tout en se conformant à des règles :
1/ toute règle, par nature, tue l'initiative, la créativité, l'imagination, l'inventivité, bref, engendre la routine et la monotonie de nature morbide plutôt que l'inspiration, la folie et la spontanéité créatrices des deux partenaires !
2/ se conforter à des règles édictées par d'autres (fut-ce une large communauté) ne constitue-t-il pas un évident acte de soumission ? Et donc une aporie, c'est-à-dire une singulière contradiction sans issue du statut revendiqué de dominant ?
La règle par définition et par construction interdit de penser, la règle est une dictature de l'esprit, la règle est un carcan de la pensée, non ?
Attention ! Il ne s'agit pas ici pour moi de relancer le vieux et stérile débat du vrai ou du faux BDSM ! J'apprécie ces règles pour ce qu'elles sont : un partage d'expérience, une suggestion à vocation créatrice, une liste d'options ouvrant sur d'infinis possibles, pouvant s'inscrire dans la durée d'une relation, ou au contraire dans l'éphémère d'une séance ou d'un jeu ponctuels... mais en aucun cas un cadre rigide et inamovible qui devrait s'imposer à tous et tout le temps, et qu'autrement il faudrait bien désigner par le seul mot qui convienne : "Dogme". Or, n'est-ce pas précisément la transgression des règles qui crée la surprise, l'excitation, l'interaction, le jeu, le plaisir, le mouvement, l'évolution, le progrès, la vie !
« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, Essayez la routine… Elle est mortelle ! » (Paulo Coelho)
Le "ghosting" : rompre sans donner de nouvelles après vous avoir couvert d'amour. Tel un fantôme, votre partenaire disparaît du jour au lendemain et vous laisse seule, sans aucune explication.
Le "zombieing" : une fois "ghosté", tel un mort vivant, votre ex refait surface comme si de rien n'était. Toujours plus charmeur, il tente de reprendre de vos nouvelles après vous avoir évité pendant de longs mois. Ne tombez pas dans le panneau !
Le "cushioning" : en anglais, "cushion" veut dire "oreiller". Cette technique permet donc d'apporter du réconfort en cas de choc émotionnel. On vous explique : le séducteur, par peur d'être abandonné par sa compagne du moment, prépare déjà le terrain avec une (ou plusieurs) autre(s) femme(s). Une fois la rupture officialisée, il fera appel à son "plan b".
Le "breadcrumbing" : ou "éparpiller des miettes de pain". Il s'agit d'apporter beaucoup d'attention à sa cible en lui faisant espérer une relation amoureuse sans jamais en parler directement, ni réellement le vouloir. Le "breadcrumber" vous garde donc sous le coude en cas de besoin affectif, puisqu'il sait que vous êtes déjà accro.
Le "benching" : ou le "banc des remplaçants" Le séducteur aime savoir qu'il aura toujours une conquête prête à flatter son ego alors il fait mine d'être intéressé, puis une fois fois lassé, il coupe court à la discussion. Bien sûr, il ne peut s'empêcher de rester loin bien longtemps et finit par vous envoyer un petit "Salut, tu vas bien ?", dès qu'il s'ennuie.
Attirer l'attention d'une Domina;
Sur le net il est difficile de s'adresser aux femmes tellement nous sommes bombardées de messages. Il faut se démarquer du lot, chaque connexion c'est 20 demandes.
Écrire un message, pas forcément très long, qui te présente un peu et rebondissez sur ce qu'elles peuvent dire sur leur profil. C'est toujours plaisant de voir que la personne derrière son écran, à fait l'effort de nous connaître et que nous sommes pas un clic parmi tant d'autre.
On évite le harcèlement de messages, les énervements parce qu'on es pas réactive.
Ce n'est pas parce que nous sur un forum de rencontre BDSM que je suis soumise et toi dominant que je te dois obéissance en 3 messages envoyé et ça marche dans les deux sens.
Ne pas être trop "précis" sur vos habitudes de pratique, dans un 1er échange on se passe des détails, on y viendra plus tard.
Si on ne le demande pas, pas de photo de bite! ça nous excite pas! Une bite inconnue ça rime à rien, une bite que j'aime et qui m'a fait jouir, ça me fais qqch de la voir en photo.
Déjà commencer par Madame ( pas maîtresse, ça serait ridicule et réducteur selon moi ).
Un petit mot sur la réflexion que vous avez vis à vis de vos pratique, votre conception d'une relation qui rentre dans se cadre.
Un petit clin d'oeil à ses écrits dans son profil
Un petit compliment et une formule de politesse.
Le Nom dans la relation D/s.
Source Bdsm.fr Eneidem
"J'ai pour habitude de rebaptiser pleins de gens qui sont dans mon entourage vanille comme BDSM, ainsi j'ai la sensation d'être plus proche d'elles/d'eux, je les intègre mieux à ma bulle.
Mon BDSM est très axé sur l’esclavage et le pet play. Je suis donc leur éducatrice et/ ou Propriétaire. J'aime que leur nom définitif commence par un "S".
Choisir le nom que porte mes sujets actuellement ne fut pas établi en 2 secondes. J'ai choisi en fonction de ce qu'ils/elles m'ont fait ressentir dans leur gestuelle, leur esprit, leur parlé. Je leur ai expliqué mon raisonnement pour ce nom là et elles/ils ont trouvé que c'était bien, en plus la sonorité leur a plu."
"Pour ma part, lors de l'arrivée d'une nouvelle personne à mon service, je lui demande deux choses:
- quel animal la représente
- quel nom elle souhaite
L'animal a son importance car j'apprécie l'animalisation et/ou utilisé ce statut d'animal comme identité pour les conversations. Il est arrivé que la personne ne puisse pas choisir entre deux qu'elle a en tête, dans ce cas c'est moi qui tranche.
Le nom a son importance car je le fait graver sur un médaillon que la personne porte par la suite. Je déconseille de conserver le prénom mais il est arrivé une fois qu'il fut utilisé (et cela n'a causé aucun trouble, ni pendant, ni après la relation). Le plus souvent, la personne choisit elle-même son nom (souvent un pseudonyme déjà existant auquel elle est attachée), et une fois j'ai fixé moi-même le nom d'une personne qui souhaitait que je le fasse. Fixer ce nom m'a demandé trois jours de réflexion avant de valider mon choix.
Pourquoi procéder ainsi?
Par ce que je ne considère pas la personne qui entre sous mon joug comme "de la chaire fraiche". C'est une personne entière, avec son histoire, sa personnalité, sa sensibilité.... une personne avec qui j'aurais des échanges, du partage, sur qui je veillerais. La construction d'une identité cohérente et confortable est primordiale pour la suite. Je ne prétendrais pas connaitre assez la personne en début de relation pour définir moi-même tout cela, donc la construction s'appuie sur les propositions de l’intéressé(e).
Des éléments annexes sont notables:
Mon expérience avec le prénom réel de la personne n'a pas eu d'impact particulièrement négatif. Cependant, il faut considérer qu'elle avait décidé d'utiliser un nom de famille différent pour tout de même créer une séparation.
Pour certains, le nom défini permet de créer une limite avec d'autres parts de la vie qui utiliseront leur prénom d'état civil, ce qui leur apporte plus de confort. Ce n'est cependant pas toujours le cas, si bien que j'ai actuellement une personne qui vit a mes cotés, qui est très confortable dans son identité qui a même décidé d'utiliser son nom d'animal domestique même avec ses parents.
En cas d’arrêt de la relation, j'ai constaté que le plus souvent, mes ex-soumis(es) préféraient que je conserve le nom pour nos échanges. Là encore, ce n'est pas une généralité.
Il est arrivé une fois que j'ai eu besoin de remettre en question l'identité initialement posée pour pouvoir ajuster l'animal (et le nom qui ne convenait plus). Je n'aime pas ce type de modification en cours de relation, mais il faut aussi savoir en comprendre la nécessité quand elle se présente.
Mon opinion générale:
La technique de choix de nom peut être différent pour chacun (et peut même consister à ne pas choisir de nom pour rester sur l'identité civile). Savoir si cela est sécuritaire, utile, intime, publique, poétique, décoratif ... ne dépend que de la perception et des besoins de chacun.
Je rejoint l'idée que c'est une part de la relation qui se défini finalement à deux. Même si le/la soumis(e) se voit imposé(e) de recevoir un nom choisi par son/sa maitre(sse), c'est un choix de l'accepter avec la relation. Même si le/la dominant(e) ne choisit pas le nom de son/sa soumis(e), c'est un choix d'accepter l'identité de cette personne.
Inutile de "copier" les autres ou de se fixer une règle absolue et immuable par ce que "c'est comme ça qu'on doit faire en BDSM", il convient plutôt d'utiliser l'approche avec laquelle on est le plus à l'aise et qui convient aux deux intéressés.
Jje n'ai pas apporté grand chose (hormis un petit exposé de mon expérience). L'essentiel est déjà présent dans d'autres messages"
Topic sur l'histoire du pseudo:
https://www.bdsm.fr/forum/thread/1653/nos-pseudos-et-leur-signification/
Pour vous que "doit" la personne dominée à celle dominante ? Que "doit" la personne dominante à celle dominée ?
"Pour être concis : aucun ne doit rien à l'autre qu'il ne se doive d'abord à lui-même.
Pour moi, la relation D/s a justement cet intérêt de laisser chacun libre d'être fidèle à lui-même, du coup, les notions de respect, d'engagement, de confiance, de complicité, de communication, de plaisir, de désirs, etc, en découlent naturellement."
"Et si c'était "juste" vouloir étonner l'autre ?
Dans le sens "époustoufler, subjuguer" ....
Le faire rêver, ou la faire rêver, sans cesse, sans que "l'autre" ne sache ce qu'il se passera l'instant d'après....
Une mise en alerte douce et permanente .
Voilà : un/e Dom, c'est un lanceur d'alertes :" tu es à moi en ce moment précis et TOUT peut arriver !
Tout peut arriver parce que je te protège, des autres, de Moi et même de Toi"
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